La bande dessinée met en œuvre la case, la planche, les relations entre le texte et le dessin, entre le scénario et sa mise en images.
Chaque case déterminée par l’auteur ne peut pas être appréhendée comme une image solitaire. Elle se comprend qu’en fonction des autres cases.
Le dessin intrigue le lecteur le poussant à commencer une lecture attentive de l’ensemble du récit.
Une autre caractéristique de la bande dessinée est son aspect fragmentaire. Elle ne peut retenir que les étapes les plus significatives d’une action pour suggérer un enchaînement, une suite.
On peut distinguer :
- La BD conventionnelle : très codifiée, elle privilégie l’aspect narratif (BD des quotidiens et des magazines).
- La BD décorative : fascinée par la peinture, elle essaie de trouver des rapports de lignes, des équilibres symétriques, harmonieux, L’effet visé est d’ordre esthétique.
- La BD rhétorique : la plus répandue. L’ensemble de la mise en page est au service d’un récit préalable.
- La BD productrice : là, au contraire, c’est l’organisation de la planche qui dicte le récit. Les deux aspects de la bande dessinée (Récit et Image) sont simultanément travaillés. On aboutit alors à un résultat perpétuellement mobile, qui a pour premier effet de déstabiliser la lecture. Elle permet un approfondissement, une réflexion de la part des lecteurs
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